2008 : Le point G n'existe pas, du moins pas comme on croyait...
En 2008, suite à la série de travaux d'Hélène O'Connell, la gynécologue française Odile Buisson réalise la première échographie du clitoris en phase de stimulation. Son étude permet d'observer clairement le caractère érectile de l'organe et de confirmer avec une autre méthode les résultats scientifiques d'Helen O'Connell.
Surtout, grâce à l'échographie, la chercheuse peut affirmer qu'il n'existe aucun "petit plus" anatomique sur l'appareil génital qui corresponde au point G.
Odile Buisson préfère parler de "zone G", une zone légèrement bombée en haut après l'entrée du vagin permettant de stimuler le clitoris en interne (au niveau de l'entrejambe du personnage). A cet endroit, la stimulation du clitoris favorise les interactions avec les organes qui l'entourent (urètre, vessie, glande de skène, vagin notamment) et elle peut créer des réactions de plaisir (ex. éjaculation avec orgasme) ou mécanique (éjaculation sans orgasme).
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Bien que ces résultats soient importants dans la compréhension du plaisir des personnes à vulve, il convient de noter que cette recherche scientifique reste empreinte d'une conception de la sexualité hétéronormée, puisque centrée sur le vagin et le pénis.
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Sources :
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BUISSON Odile, Qui a peut du point G ? (2011)
CHAPERON Sylvie & FILLOD Odile, Idées reçues sur le clitoris (2022)
GARDEY Delphine, Politique du clitoris (2019)
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